Oser dire non – Question d’intelligence émotionnelle

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Réussir à dire "non" est un véritable problème, particulièrement pour les femmes. L'éducation familiale et les attentes de la société nous ont conditionnées à faire passer les besoins des autres avant les nôtres. Et à la longue, cette habitude peut provoquer de sérieux problèmes parce qu'elle nous empêche de prendre conscience de nos propres émotions et peut même être néfaste pour notre santé physique.

L’intelligence émotionnelle, vous connaissez ?

Dans son livre Cultiver l'intelligence relationnelle : Comprendre et maîtriser notre relation aux autres pour vivre mieux, Daniel Goleman propose quatre habiletés essentielles pour vivre de saines relations avec les autres.
  1. la capacité d'identifier nos propres émotions au moment même où on les ressent
  2. la capacité de réguler ou de gérer l'expression de nos émotions
  3. la capacité de reconnaitre les émotions des autres
  4. la capacité de communiquer de façon efficace et d'établir de saines relations avec les autres

Quand vous ne savez pas dire “non”

Si vous n'avez pas développer ces habiletés, vous aurez de tout évidence beaucoup de difficultés à refuser une demande ou à vous opposer à une situation qui ne vous convient pas. Plutôt que de répondre "non" carrément quand c'est nécessaire, vous chercherez alors des voies d'évitement et votre entourage risque de considérer que vous n'êtes pas "franche" ou que vous n'êtes pas "fiable".
Si vous cédez aux demandes des autres, parce que vous n'osez pas dire "non", vous risquez d'éprouver rancoeur et colère et vous aurez le sentiment d'être une victime. Ces sentiments seront ressentis également pas les autres, même s'ils ne sont pas exprimés clairement, ce qui n'a rien de prometteur pour établir et conserver des relations saines.
Finalement, si vous vivez ce genre de stress à répétition, ne soyez pas surprise qu'il y ait aura des répercussions sur votre santé physique. Si vous n'êtes pas capable de vous affirmer au bon moment, votre corps va dire "non" à votre place. D'ailleurs, à ce sujet, je vous recommande le livre Quand le corps dit non : Le stress qui démolit, par Gabor Maté.

Osez vous affirmer !

Personne sur cette planète est responsable de votre bonheur ni de votre bien-être, sauf vous-même. C'est ce que vous devez avoir en tête quand vous hésitez à vous affirmer. Même si vous êtes une personne généreuse de nature, répondre aux besoins de votre entourage ne devrait jamais l'être aux dépens de votre équilibre émotionnel ni de votre santé physique.
Par contre, si vous n'avez pas appris à dire "non", comment allez-vous vous y prendre ? Savoir dire "non" avec empathie et respect, oui c'est possible. C'est ce que nous verrons dans le prochain article qui vous proposera des stratégies pour y parvenir.

Lectures suggérées

La parabole de la ceinture noire

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Avez-vous vu la fierté dans les yeux de l’apprenti karateka qui reçoit après plusieurs d’années d’enseignement du karaté recevoir sa ceinture noire ?

A cet instant, il pense que cela est un aboutissement. Il le croit fermement.

Pourtant dans quelques temps, il va s’apercevoir qu’il se trompe.

 

Un aboutissement ?

Obtenir la fameuse ceinture noire pour la plupart des pratiquants de cet art martial qu’est le karaté est un aboutissement. Sauf que les choses sont un peu plus compliquées.

En réalité, obtenir ce grade n’est qu’un passe, une clé, que reçoit notre apprenti afin de continuer à avancer dans la discipline.

A l’instant où il noue la ceinture autour de sa taille pour la première fois, devant ses parents et ses amis, son cœur se remplit de fierté. Mais, il lui faudra comprendre que seule une quête vient de se terminer pour laisser la place à la suivante. Ce palier de compétences acquis va lui permettre de les exercer.

Au moment où il reçoit cette ceinture noire, il est temps pour lui de réaliser qu’il ne sait rien et que le travail d’apprentissage commence à peine. En effet, dès lors, il débute pour notre lauréat un travail d’exploration durant lequel il va avoir l’occasion d’affiner sa technique, d’identifier les limites de son corps, de ressentir de nouvelles sensations, de faire appel à ses ressources mentales afin de se renforcer, affronter l’adversité et mieux se connaitre en sa qualité d’être humain.

 

Affronter un adversaire

Maintenant, supposons que notre jeune prodige s’avance sur le tatami pour affronter un adversaire. Le voilà sûr de lui parce qu’il a obtenu cette ceinture noire. Que pensez-vous qu’il va se passer avant la fin du temps règlementaire ? Eh bien, il sera au tapis en moins de deux secondes !

Parce que c’est l’homme qui fait le combattant et non la ceinture !

C’est l’homme qui fait le collaborateur : pas le diplôme.

C’est l’homme qui fait l’ingénieur ; pas le grade.

C’est l’homme qui fait le manager : pas le titre.

C’est l’homme qui fait l’entrepreneur : pas l’attaché-case.

Comprenez-vous ?

Ce n’est pas le diplôme, le grade ou le titre qui dit vous définit mais ce que vous en faites.

Allons plus loin.

Imaginez que vous deveniez manager. Vous avez maintenant une superbe étiquette collée sur votre porte de bureau et vous pensez que vous êtes “arrivé”.

Grande victoire en effet ! Sauf que dès lors vous êtes professionnellement mort ! Personne ne vous suivra car vous n’aurez jamais aucune réelle légitimité en tant que manager. Vous en serez vite affecté face à des employés qui eux décident vraiment, si vous pouvez leur donner des consignes ou pas.

Imaginez encore que vous préparez un examen ou un diplôme en vous disant qu’il va vous apporter une belle marque de reconnaissance, comme une belle médaille que vous ajouterez à votre palmarès ou sur votre c.v., mais qu’au final vous ne savez même pas pourquoi vous le passez, et si jamais vous réussissez, vous ne serez qu’un titre, ni plus, ni moins !

Comprenez-vous ?

 

Votre valeur réelle

Votre valeur réside dans vos actions et dans le sens que vous y mettez dans les missions qui vous sont données. Atteindre un objectif n’est qu’une victoire temporaire.

Mais si vous créer votre aventure professionnelle en y mettant du sens, vous relevez un véritable défi. La réussite est là ! Uniquement là !

Aussi, pour votre prochain défi, recherche d’emploi, prise de poste, création d’entreprise, concours de la fonction publique, utilisez cette parabole. Elle vous permettra de définir votre objectif non comme une fin en soi mais comme un point de départ qui va amènera à découvrir un peu plus vos vraies aptitudes et à vous connaitre un peu mieux.

Allez, bon vent !

Inspiré d’un texte de Laurent Boghossian

Annick LOUIS, auteure

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Amour et séduction – La science s’en mêle

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De tout temps vous avez cru que l’amour résulte d’une alchimie secrète dont personne n’a trouvé la formule magique ? Sachez qu’une sérieuse étude américaine s’est penchée sur le sujet et a démontré que le sentiment amoureux ne serait pas tant le mystère dont les générations l’enveloppent. Apparemment, certains éléments clés peuvent provoquer le succès d’une rencontre amoureuse.

La séduction en 90 minutes

Cette fameuse étude américaine menée en 1991 par un chercheur en psychologie du nom de Arthur Aron démontre qu’il est possible pour deux inconnus, de tomber amoureux en moins d’une heure et demie en les mettant en présence de clés indispensables.

La naissance du sentiment amoureux

Le chercheur, avec son équipe, a mis un dispositif en place afin de vérifier les conditions de l’apparition du sentiment d’amour. Il a organisé la rencontre de deux individus, totalement inconnus l’un de l’autre. Les deux personnes se font face durant une heure et demie, avec pour seul point commun de s’être portées volontaires pour l’expérience.

Les clés de la séduction

La séduction authentique, et non une drague lourdingue, s’articule, semble-t-il, en présence de trois clés :

- 1ère clé : le dévoilement et la confidence constituant une saine prise de risque,

- 2ème clé : le dépassement de la flatterie par l’aveu d’être tombé sous le charme,

- 3ème clé : l’apprentissage de la prise de confiance en son propre regard.

1ère clé : se dévoiler et se confier

Tour à tour, chacun des deux individus est amené à partager et à se dévoiler peu à peu. L’évocation de pensées intimes en présence de cet interlocuteur inconnu permet d’aborder des circonstances difficiles de sa vie (la mort d’un proche, une situation malaisée vécue) qui affectent particulièrement le domaine émotionnel. Se révéler ainsi, par ces échanges profonds, intimes permet d’en dire beaucoup et d’apprendre de l’autre. Cette prise de risque constitue le fondement du sentiment amoureux.

Oser dépasser ses propres limites intimes les incite à être eux-mêmes, sans faux semblant, sans contrôle et l’interlocuteur va le ressentir inconsciemment. L’autre est touché par le naturel et la spontanéité de la confidence. Ce partage est le socle sur lequel va se construire une belle complicité.

2ème clé : avouer être sous le charme

Soucieux de son étude, le chercheur interrompt momentanément le dialogue entre les deux participants, les interrogeant sur le ressenti de l’un sur l’autre. La quasi-totalité des volontaires ont avoué ressentir de la sympathie, une légère attirance pour l’autre. Cet aveu met l’interlocuteur en confiance et l’aide à se sentir aimé et apprécié. Découvrir être séduisant pour l’autre déclenche des sentiments positifs.

3ème clé : faire confiance à son propre regard

L’heure et demie bientôt achevée, le chercheur invite les deux personnes à se regarder dans les yeux durant deux minutes, sans parler. Cet échange profond du regard induirait chez l’homme et la femme, un sentiment d’être plus proches et d’être liés dans ce partage, laissant un souvenir impérissable de ces instants.

L’expérience de ce chercheur a été une révélation car les trois quarts des couples ayant participé à l’expérience, bien que n’ayant aucune obligation de se revoir, ont déclaré avoir été exceptionnellement proches de l’autre et ont conservé des relations authentiques. Un couple se serait marié.

La complicité amoureuse

La science a donc mis en évidence les facteurs propices à l’apparition du sentiment amoureux. Être authentique, sincère, à l’écoute et s’enfermer dans le regard de l’autre fait naitre LA complicité favorable à l’expression de l’amour.

Désormais, les clés sont connues. A vous de jouer !

Allez bon vent !

Annick LOUIS, auteure

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Comment sortir de l’échec amoureux

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Scénario amoureux : pourquoi vous tombez toujours sur le même partenaire ?

Cette question vous tarabuste ?

À la suite de plusieurs histoires similaires, Léah a fini par se demander quel était son problème. En effet, elle tombe systématiquement amoureuse d’abonnés absents, de domiciliés à perpette-les-oies, de dingues du travail peu disponibles. Pierre, un ami de Léah, tombe toujours sur des femmes dont il doit s’occuper, soit qu’elles sont malades ou en difficulté quelconque dans leur vie personnelle. Ils sont là, assis à une table de bar, touillant chacun leur café. Léah et Pierre tentent de comprendre ce qui leur arrive.

Une habitude bien ancrée

La discussion avance. Ils en viennent à discerner que cette fâcheuse tendance est devenue une habitude. Et les habitudes, c’est ce qu’il y a de plus difficile à combattre. Les habitudes relèvent de croyances tellement ancrées qu’elles influencent directement leurs comportements. Ils se rendent compte que l’éducation judéo-chrétienne ainsi que l’environnement socioculturel et les expériences passées inculquent que les adultes actifs doivent s’occuper des autres et ces autres sont donc au cœur de leurs choix.

Ces idées sont tellement enracinées qu’elles génèrent des automatismes comportementaux. Sans oublier qu’il est rassurant d’évoluer dans un environnement connu. Changer de mode de fonctionnement est un travail sérieux et difficile.

La démarche qui s’impose est bien évidemment la modification de ces croyances pour sortir de son périmètre de confort, ce qui implique d’aller vers l’inconnu. L’inconscient s’y oppose farouchement parce que les schémas cognitifs inscrits dans le psychisme poussent instinctivement vers ce qui est identifié, reconnu et adaptable à sa vie même si cela ne va pas dans le sens apaisant de son désir profond.

 

L’influence parentale

En matière amoureuse, il semble que des références se soient construites. Léah et Pierre imaginent fort justement que les couples qu’ils ont formés auparavant sont indéniablement influencés par le couple que formaient leurs propres parents.

Deux cafés plus tard, les deux amis ont creusé un peu plus leur schéma bloquant.

- Comment était ton père avec toi ? demande soudain Pierre.

Léah du tac au tac, interroge à son tour :

- Et ta mère, comment se comportait-elle ?

D’une voix commune, une nouvelle question émerge aussitôt :

- Qu’est-ce que nous avons à réparer ?

Pierre et Léah se connaissent depuis l’enfance. Pierre se rappelle de la maladie de sa mère qui la tenait loin de lui. Ce manque de tendresse maternelle est une blessure. Pierre inconsciemment cherche à guérir. À guérir ce passé douloureux et à agir pour qu’il en soit ainsi. Léah, quant à elle, se souvient avec beaucoup de tristesse de l’absence de son père. Sa blessure fait surface également et prend conscience qu’elle cherche à justifier le manque de reconnaissance paternelle.

-Ben voilà dit Léah, aurais-je ainsi tendance à vouloir un homme à la maison pour me sentir mieux en m’occupant de tout et toi probablement que lorsque ta compagne va mieux, te sens-tu bien ?

- Ce me parait très sensé et très vrai ! Mais, il y a un hic ? Comment sort-on de ce cercle infernal ? Parce que pour moi, l’enjeu n’est pas de guérir l’autre mais de me guérir moi. Et toi, je comprends qu’il t’est aussi indispensable de sortir du rôle dans lequel on se fiche à chaque histoire ! C’est complètement déséquilibré et faussé car on assigne aussi notre partenaire à un rôle qu’on lui colle à cause de nos problématiques. Il est sûr qu’ainsi nous allons à l’échec perpétuellement !

- Oui, c’est exact ! Le souci est de se reconnaitre en dehors de l’autre et de s’aimer soi. Nous n’avons pas de “missions” à accepter. Nos compagnons ne sont pas des figurants ! C’est nous seuls qui les réduisons à cela, juste parce que nous fonctionnons de travers !

- Hum ! Je ne pense pas que nous fonctionnons tant de travers que cela !

Auteur de nos relations

Pierre a raison. Ce n’est pas une maladie, ni une malédiction. Nous avons tous et toutes un type d’homme ou de femme mais pour nous aider à y voir plus clair, il est judicieux de remonter le cours de notre histoire. Posons-vous la question de ce que nous gagnons à répéter le même scénario inlassablement ! Le but n’est pas de nous rendre coupable de quoi que ce soit mais plutôt que nous permettre de devenir auteur de notre relation.

Notez sur une feuille de papier au besoin, vos  aspirations personnelles en matière de reconnaissance, de valorisation, de droit à une place dans votre couple. L’écrire vous permettra de conscientiser votre schéma et vous amènera à casser le cercle.

Allez bon vent !

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Annick LOUIS, auteur

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Faire le deuil d’une rupture amoureuse

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Chronique d’une expérience - Faire le deuil d’une relation

“Faire le deuil” ! Drôle d’expression que celle-ci, telle qu’elle est utilisée par tous les psys. Pourtant il ne s’agit pas d’un décès. Non, enfin pas tout à fait !

Les ravages du temps

L’être humain a une fâcheuse croyance : que ce qui est restera ! Sauf que le temps passe et qu’avec le manque de vigilance, souvent installé par le quotidien irrévérencieux, la relation peut s’émousser, les disputes explosent, pour une broutille ou un prétexte, la communication devient bras de fer ou s’épuise indubitablement.
Les chassés-croisés, de plus en plus fréquents, ainsi que certains évènements, minent la solidité du couple. Les doutes s’installent, la confiance s’effrite ou tout simplement, la lassitude du ronron quotidien fait regretter les moments de totale osmose des premiers temps. Et cela devient une évidence : partir.

Le cataclysme de la séparation

Celui qui part se libère lui-même de l’étreinte devenue à ses yeux, étouffante, sans issue. Mais la personne laissée derrière, bien souvent n’a rien vu venir et se retrouve devant le fait accompli.
J’ai quitté et j’ai été quittée.
Ma réaction dans le premier cas a été libératrice. Le cheminement psychologique de la prise de décision au passage à l’acte fut longuement muri et donc, si je puis dire, digéré, assimilé. Mais, j’ai été quittée aussi et là, la scène intérieure est tout autre.

 

Cinq étapes successives

Le déni 

C’est le temps où l’on nie la rupture et son irréversibilité. Vous êtes sous le choc et vous tachez de vous persuader que c’est un mauvais rêve, un tour douteux de la part du partenaire.

La colère 

C’est la période où l’on mesure les conséquences de la perte aux niveaux affectif, financier, psychologique, relationnel…L’égo peut prendre ici toute sa force.

La négociation

C’est la phase où l’on tente de trouver à qui revient la faute. La culpabilité s’immisce dans les pensées ou bien on comprend la place véritable que l’on tenait dans le couple, s’il y avait manipulation ou certaines formes de violence.

La tristesse 

Elle nous envahit aussi surement que la marée monte. Le temps des regrets remplit tout l’espace qu’il soit extérieur ou intérieur à soi.
Le passé que l’on ressasse devient presque féérique. Les mouchoirs en papier deviennent nos meilleurs amis.

L’acceptation

Ouf ! La tête se libère enfin ! C’est la période où l’on admet ses erreurs et aussi la rupture. Cette dernière devient une évidence, un état de fait comme un changement de saison, un changement de temps.
Revient le gout de partager, de sortir, de faire de nouvelles rencontres…

L’entourage immédiat

Lorsque l’initiative de la rupture amoureuse revient à l’autre, notre égo est quelque peu malmené ! L’entourage peut vous gargariser de l’adage “un de perdu et dix de retrouvés !” et vous voilà gonflé à bloc et fichtrement tenté de trouver un partenaire le plus vite possible, brulant ainsi plusieurs étapes indispensables à l’acceptation du deuil de la relation précédente.
Grosse erreur que d’agir ainsi ! Vous allez droit dans le mur, soyez-en sûr aussi sûr que “un et un font deux”. Nier les étapes colère, tristesse et acceptation va vous faire prendre de mauvaises décisions quant à vos choix :
  • Vous serez grisé par une démarche de fuite en avant et vous voudrez multiplier les sorties, les rencontres, les partenaires. Ca fait du bien à l’égo c’est certain car on veut être rassuré sur sa capacité de séduction, mais vous tiendrez combien de temps ?
  • Ou encore, personne ne trouvera grâce à vos yeux parce qu’inconsciemment vous recherchez votre ancien partenaire : taille, métier, couleurs des yeux ou de la chevelure, traits de caractère. Et si vous trouvez, que pensez-vous que cette ressemblance ranimera à terme ?
  • Ou encore, vous resterez sur le mode comparatif en dénichant le contraire de votre ex : antagonisme des tailles, des allures, des métiers, etc. Que va-t-il se passer lorsque l’interaction ou l’ancrage va se dissoudre ?

Finir le travail !

Tôt ou tard, parfois plusieurs années, vous ferez ce cheminement. Il s’imposera d’une manière ou d’une autre et vous reprendrez là où vous vous êtes arrêté.
Enfin, vous deviendrez objectif sur votre amour passé. Vous saurez fermer la porte en conservant les bons moments et constater qu’effectivement le lien ne pouvait perdurer sans souffrance.
À partir de là, et seulement là, vous serez prêt à aimer sincèrement à nouveau, sans critères illusoires, en fonction de ce qui vous correspond vraiment.
Alors, donnez-moi vite un balai, s’il vous plait, que je fasse la fin du ménage !  Clignement d'œil

Le cadeau

Eh oui ! Je vous le dis vous allez y gagner à “respecter” toutes les étapes du deuil. J’ai testé grandeur nature si je puis dire et je suis certaine que vous pourriez en dire long aussi.
Ne vous en privez surtout pas ! L’espace “commentaire” est là pour ça !
Le cadeau que l’on se fait, c’est de s’aimer, car l’on a découvert que l’on avait surmonté une étape si difficile.
Rappelez-vous – vous pensiez qu’il n’y aurait pas de lendemain quand il ou elle vous a laissé. Vous découvrez que vous aimez la vie, avec ses chocs et ses dons. Vous êtes prêts pour faire une vraie rencontre.
Allez bon vent !
Annick LOUIS, auteur
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Annick LOUIS se joint aujourd’hui à la petite équipe de Coaching Pratique.
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