La parabole de la ceinture noire

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Avez-vous vu la fierté dans les yeux de l’apprenti karateka qui reçoit après plusieurs d’années d’enseignement du karaté recevoir sa ceinture noire ?

A cet instant, il pense que cela est un aboutissement. Il le croit fermement.

Pourtant dans quelques temps, il va s’apercevoir qu’il se trompe.

 

Un aboutissement ?

Obtenir la fameuse ceinture noire pour la plupart des pratiquants de cet art martial qu’est le karaté est un aboutissement. Sauf que les choses sont un peu plus compliquées.

En réalité, obtenir ce grade n’est qu’un passe, une clé, que reçoit notre apprenti afin de continuer à avancer dans la discipline.

A l’instant où il noue la ceinture autour de sa taille pour la première fois, devant ses parents et ses amis, son cœur se remplit de fierté. Mais, il lui faudra comprendre que seule une quête vient de se terminer pour laisser la place à la suivante. Ce palier de compétences acquis va lui permettre de les exercer.

Au moment où il reçoit cette ceinture noire, il est temps pour lui de réaliser qu’il ne sait rien et que le travail d’apprentissage commence à peine. En effet, dès lors, il débute pour notre lauréat un travail d’exploration durant lequel il va avoir l’occasion d’affiner sa technique, d’identifier les limites de son corps, de ressentir de nouvelles sensations, de faire appel à ses ressources mentales afin de se renforcer, affronter l’adversité et mieux se connaitre en sa qualité d’être humain.

 

Affronter un adversaire

Maintenant, supposons que notre jeune prodige s’avance sur le tatami pour affronter un adversaire. Le voilà sûr de lui parce qu’il a obtenu cette ceinture noire. Que pensez-vous qu’il va se passer avant la fin du temps règlementaire ? Eh bien, il sera au tapis en moins de deux secondes !

Parce que c’est l’homme qui fait le combattant et non la ceinture !

C’est l’homme qui fait le collaborateur : pas le diplôme.

C’est l’homme qui fait l’ingénieur ; pas le grade.

C’est l’homme qui fait le manager : pas le titre.

C’est l’homme qui fait l’entrepreneur : pas l’attaché-case.

Comprenez-vous ?

Ce n’est pas le diplôme, le grade ou le titre qui dit vous définit mais ce que vous en faites.

Allons plus loin.

Imaginez que vous deveniez manager. Vous avez maintenant une superbe étiquette collée sur votre porte de bureau et vous pensez que vous êtes “arrivé”.

Grande victoire en effet ! Sauf que dès lors vous êtes professionnellement mort ! Personne ne vous suivra car vous n’aurez jamais aucune réelle légitimité en tant que manager. Vous en serez vite affecté face à des employés qui eux décident vraiment, si vous pouvez leur donner des consignes ou pas.

Imaginez encore que vous préparez un examen ou un diplôme en vous disant qu’il va vous apporter une belle marque de reconnaissance, comme une belle médaille que vous ajouterez à votre palmarès ou sur votre c.v., mais qu’au final vous ne savez même pas pourquoi vous le passez, et si jamais vous réussissez, vous ne serez qu’un titre, ni plus, ni moins !

Comprenez-vous ?

 

Votre valeur réelle

Votre valeur réside dans vos actions et dans le sens que vous y mettez dans les missions qui vous sont données. Atteindre un objectif n’est qu’une victoire temporaire.

Mais si vous créer votre aventure professionnelle en y mettant du sens, vous relevez un véritable défi. La réussite est là ! Uniquement là !

Aussi, pour votre prochain défi, recherche d’emploi, prise de poste, création d’entreprise, concours de la fonction publique, utilisez cette parabole. Elle vous permettra de définir votre objectif non comme une fin en soi mais comme un point de départ qui va amènera à découvrir un peu plus vos vraies aptitudes et à vous connaitre un peu mieux.

Allez, bon vent !

Inspiré d’un texte de Laurent Boghossian

Annick LOUIS, auteure

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